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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 18:19

Voilà!!

 

 

- Non, non et non ! Je n’enfilerai pas cette robe !

C’était la cinquième que je refusais. Aucune n’avait convenu à mon

tempérament capricieux. Et la réception commençait dans à peine une heure !

- Majesté, je crains qu’il n’y ait plus aucune robe disponible…

- Alors va en chercher une ailleurs, qu’est-ce que tu veux que je te dise ?

- Bien, ma reine… Je m’en vais accomplir votre demande.

Ces couturiers n’avaient aucun goût. On pourrait croire à des créations

terriennes ! Il revint une dizaine de minutes plus tard, avec (enfin) une robe

convenable. Elle était rouge et noire, monstrueusement décolletée (moins que

les autres, tout de même) et composée de plusieurs jupons, comme le voulais

la tradition. Sans oublier les éternelles mitaines attachées juste au majeur et

la couronne représentant mon peuple. Après une demie heure de bataille avec

mes bas et ma coiffure, je fus fin prête. Le premier invité était là. Un Holamien

prétentieux et fier de son statut de roi. Ensuite arrivèrent les représentants de

plein de planètes aux noms imprononçables. Ma meilleure amie arriva un peu en

retard, son mari aillant peur qu’il lui arrive quelque chose. Elle me chuchota à

l’oreille :

- Tu t’es surpassée, comme d’habitude. La déco est su-perbe.

- Merci. Mais tu sais, je n’ai pas fait grand-chose. Dis, quels goût ont ces

Julma’s ?

- Chocolat. Avec un soupçon d’alcool de Limaë.

Quelqu’un déboula en courant, peu avent l’heure de commencement de la

réception.

- Votre Majesté !

Il s’arrêta un instant, essoufflé.

- Oui, *** ?

- C’est votre fille. On l’a attaquée.

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24 mai 2011 2 24 /05 /mai /2011 03:14

Voilà pour vous...

 

 

J’ai soif. Une petite phrase anodine qui est pourtant devenue maîtresse de mes

pensées. Depuis combien de temps étais-je là ? Je ne le savais point. Ma gorge

me brûlait, comme aux premiers jours de ma deuxième vie. Je ne pouvais plus

tenir. Et le bébé commençait à s’agiter. Je devais m’abreuver rapidement, si

je ne voulais exploser. Car ma première victime serait… Je ne voulais pas

y penser. Jamais. Je m’en voudrais toute ma vie, et même plus. Tiens, il se

réveille. Il tente d’établir le contact, alors je lui ouvre mon esprit.

Ça va ? me questionna-il d’une voix rauque. Lui non plus ne pouvait plus

supporter cette douleur. Je ne lui souhaitais pas la mienne, un humain n’aurait

pu y survivre, pas aussi longtemps, en tout cas. Je lui répondis :

A ton avis ? C’est de pire en pire.

Ne dis pas ça ! Tu connais l’échappatoire. Je ne veux pas te perdre.

Mais moi non plus ! Aucun de nous ne mourra, tu verras. Je te sauverai, tu

verras. Et le bébé aussi.

Ma voix s’emplit de tristesse à un souvenir que j’avais tenté d’effacer ces

derniers mois. Il le sentit et me questionna :

Il ne te manque pas trop ?

Bien sûr. Et les petits aussi. Ils étaient si jeunes, la dernière fois.

***. Future reine qui de tenait de sa mère que sa ressemblance. *** lui avait-il

dit ? Qu’était-il devenu ? La dernière fois que je l’ai fois que je l’ai senti, il était

à Tokyo. Pas son genre. Il n’a jamais aimé les Terriens. Une présence ! Un bout

du couloir, un *** approchait. Je rompis le lien et renfonçai la tête dans genoux.

Il se retransforma en humain. Le monstre nous déposa deux bols de nourriture.

(Peut-on appeler ça comme ça ?) Lui reparti, je soupirai intérieurement. Comme

si de la nourriture humaine pouvait m’être d’une quelconque utilité…J’utilisai

ce qui me restait comme pouvoir pour faire passer mon bol de son côté. Il tentait

de me cacher son plaisir à engloutir cette nourriture, pour ne pas m’affecter. Il

me connaissait bien.

J’avais mal à la tête à force de réfléchir. Je n’avais plus d’énergie. Pourquoi ne

pas redescendre, vivre avec papa et ne plus remonter ? Pour eux. Ma famille,

mes amis et les autres. Il fallait y penser. Ais mon monde n’était que douleur.

Douleurs et souffrances, autant physiques que mentales. Il avait encore des

choses à me raconter. Et je savais quoi. Je ne le voulais. Mais mon état ne m’en

laissait pas le choix. Qu’il le dise. J’établis le contact.

Pars…

Enfermée dans ma bulle de silence, j’acquiesçai.

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21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 18:12

Je n'ai pas pu résister... Celui-là est assez gore...

 

 

-Ferme-la!

Je le giflai, avec force. Je lui crevai les yeux, lui lacérai le dos et lui arrachai le bras, avec le tranchant de mes ongles.

-Non... S'il vous plaît...

-Je déteste les signes de politesse. On recommence?

-Pitié... Ma femme va s'inquiéter...

-Mois aussi, si je ne retourne pas chez moi. Et alors? Je n'ai pas envie de rentrer.

Je m'amusai ensuite à lui arracher les dents, puis lui cassai les os, un pas un. Divertissant.

-Arrête donc de gueuler, sale con!

Prochaine étape: la langue. Après, les cordes vocales. Ensuite, on verra. Tiens pourquoi pas le sel? Répandu sur les blessures... Je m'exécutai.

Il ne pouvais plus crier. Mais il pensa clairement:

Elle est folle Je porterai plainte.

-Je ne suis pas folle, je suis triste. Nuance. Et comment pourrez vous porter plainte? Vous croyez peut-être que je vous laisserai la vie sauve? Mort de rire. Franchement. Ha ha ha... Bon, je crois que j'ai assez joué avec vous. Finissons-en.

Il s'agita à l'entente de mes paroles.

-Au revoir!

Je l'avais tué. Encore un. Mais je n'arrivais à assouvir ma soif de vengeance. Jamais. Je vidai mon hôte et me débarrassai de son corps. Je le laissai tomber dans un conteneur, et sa dépouille encore flasque retomba mollement . Il faudra longtemps à la police scientifique pour définir la cause de sa mort. Comme pour les autres. Le tueur de *** avait encore frappé. Je ne pris pas la peine de me nettoyer avant de rentrer. J'étais maculée de sang. Je rentrai chez moi, non sans avoir avant pris la peine de fermer la porte du hangar où j'avais commis mes crimes. Bien sûr, l'odeur apaisante de mon logis me soulagea dès mon arrivée. Mes quatre gosses vinrent à ma rencontre, autant pour m'embrasser que pour obtenir une partie de jeu en ma compagnie. Ils savaient que je refuserai. Mais ils retentaient cette prouesse chaque jour, tant et tant que mon mari s'y était mit aussi.

-Ma réponse est non. Et puis je dois aller me doucher.

-Méheu... Tu ne t'occupes plus de nous, depuis quelques temps.

-Tu sais très bien pourquoi. répondit leur père, arrivé quelques secondes plus tôt.

-Bon, je vais me doucher. Je reviens pour le repas.

Depuis quelques temps, je faisais tout pour éviter mon époux. En fait, je ne parlais presque plus à personne, mis à part pour effrayer mes victimes.

Une fois douchée et changée, je redescendis dans la salle à manger. Poulet. Et petits pois. C'est fou ce que je voulais y goûter. Rien qu'une fois. Espérance. Et douleur. Toujours. Je descendis me coucher, après dix minutes passées à table. Je m'installai dans le lit de camp de la chambre d'amis et enfonçai l'aiguille dans mon poignet.

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21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 17:30

Voilà la suite. J'attendrais d'avoir eu au moins 3 commentaires pour vous en donner un nouveau...

 

 

Le bord du gouffre. Pourquoi ? Parce que je suis réellement devant une crevasse.
Et je vais devoir me décider : sauter, ou ne pas sauter ? Dans toute mon
existence, autant dans ma première vie que dans la deuxième, j’avais rencontré
des personnes exceptionnelles. Mais tout ceci était derrière moi, maintenant. Je
devais faire un trait sur mon passé. Pour elle. Mais surtout pour moi. Je crois que
je vais quand-même commencer par le début, pour que mon récit soit cohérent.
Un peu…

*****
La première chose que je vis en ouvrant les yeux, c’était le visage de la sage-
femme penché sur le mien. Elle nous contemplait moi et mes sœurs avec des
yeux ronds.
- Ils avaient raison ! Ce sont des triplées !
- Je savais qu’il fallait leur faire confiance.
Cette voix lasse et fatiguée était montée de quelque chose, là, sous mon corps
de nouveau-né. Ma mère. Celle qui venait de m’enfanter. Je reconnaitrai sa
voix entre mille. Je me retournai du mieux que je le pouvais, pour la voir.
Que son visage soit à tout jamais mien. Elle était rousse, avec de grands yeux
presque verts. Belle. Ce fut le seul mot qui me vint à l’esprit pour qualifier cette
personne, là, sous le poids de moi et de mes sœurs.
- Leurs pères vont êtres contents. Tout est arrivé comme l’avait prédit l’oracle.
- Comment s’appelleront-elles ? C’est pour le registre.
Toutes ces paroles… C’était trop pour moi. Alors que j’allais essayer de pleurer,
un monologue intéressant se fit entendre.
- Je suis navré, capitaine, mais une de ces trois petits anges doit partir. Le roi

vient de…
Il reprit sa respiration. Tout le monde s’était tu. On nous regardait. Il déglutit,
puis reprit :
- Il a offert une de vos filles à deux voyageurs qui ont vraiment besoin d’une
héritière. Et ils l’ont choisie… elle.
Dit-il en me désignant du menton.
C’est ainsi que ma vie a pris un virage. Je ne serais plus jamais normale.
Jamais.

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21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 17:20

Ce récit aura volontairement été écrit dans un ordre un peu particulier, pour que
la vie de ma cliente soi respectée. Non, non, je ne suis pas un nègre. La personne
qui m’a conté cette histoire est présente au fond de mon esprit. Elle souffle son
conte dans mes oreilles, et à moi de savoir interpréter ses mots. Qui elle est ? Je
vous ne n’en dirais pas plus. Ni son âge, ni son prénom. Et ses amis ? Tous leurs
noms ont été censurés. A vous de mener vôtre enquête…
Bonne chance…
Arayehel Sel'nilah,
Interprète et auteure amateur…

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Présentation

  • : Le bord du gouffre...
  • : Voilà: ma passion, c'est l'écriture. J'adore la fantasy et la SF, mais je crois que vous verrez tout cela en lisant. Je sais que je n'ai pas de preuve, mais j'ai 11 ans 1/2. Un petit bout de mon monde... Bonne lecture, Arayehel Sel'nilah
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Dans l'aube naissante,
Un crépuscule soudain:
L'apocalypse!

 

Corps flasque et inerte,
S'écoulant de son sang,
Ambandonnant toute lumière...

 

Souffrances terminés,
Envol infini,
Délivrance...

Étincelle infime,
Qui s'éteint à la moindre bourrasque,
Espoir...

 

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