Le bord du gouffre
Un bout de... liberté. D'évasion.
Pour partager un bout de mon monde.
Mes ailes brûlent,
Je tombe.
On m'a attachée,
Martyrisée .
J'ai souffert...
J'ai tant pleuré,
Tant espéré...
Je n'étais qu'un pion.
Mais j'ai trouvé la route, le chemin.
On ne me prendra plus.
Je chute,
Je ne regrette rien.
Je redeviendrai poussière.
Je serai libre.
Quoi qu'en disent les autres.
****
Le sang coule,
Le mien.
Des larmes roulent,
Les leurs.
Je suis partie.
Et je ne reviendrai pas.
Cette lame m'a si longtemps tentée...
Elle a effleuré ma peau
J'ai rejoint la lumière.
Me revoilà! J'ai bien déliré la dessus!
Interview de Lemas Georges (Le canard saoul) à l’attention d’Arayehel Sel’nilah, actrice, de ses noms de scènes Mary Baker et Lina Silvermoon.
L.G.
Bonjour mademoiselle. J’ai une série de questions à vous poser. Vous n’y voyez pas d’inconvénients… Non ? Alors voilà. Tout d’abord, pourquoi tout ces noms de scènes ?
A.S.
Alors voyez-vous, la discrétion. Mais vu comme vous avez débarqué ici, je vois que c’est raté.
L.G.
Combien de temps vous entraînez-vous chaque jour? Cela m’intéresse, voyez-vous.
A.S.
Ben… Cela va de 0 minutes à 24 heures, cela dépend de mon humeur.
L.G.
Quel est votre état de relation avec votre cher amant? J’avais entendu dire que cela se passait mal.
A.S.
Alors faites taire ces canulars. Je ne suis pas du genre à tromper.
L.G.
Comment vivez-vous l’idée de devoir jouer dans un film qui sera fortement déconseillé au moins de 18 ans ? Vous n’en avez que 15…
A.S.
12, en fait. On me vieilli à l’écran. Et ce scénario m’a beaucoup plu la première fois que je l’ai lu. C’est cool.
L.G.
12 ans ? Ha, oui, comment faites-vous pour vous pour vous occuper de 4 frères et sœurs plus jeunes que vous ?
A.S.
Cela m’entraîne. C’est facile.
L.G.
Heu… Pourquoi la porte vient de se fermer ?
A.S.
…
L.G.
Sos! Elle veut me tuer!!!
Lemas Georges a mystérieusement disparu ce jour-là. (Paix à son âme) On ne l’a jamais retrouvé. Nous avons reçu cette interview par la post il y a quelques jours. Nous ne l'avons pas modifié et cette phrase biffée nous sera à jamais cachée.
Bonjour tout le monde
-Voyez par vous-mêmes, madame, notre établissement offre la meilleure éducation possible. Personne depuis les cinq cents ans que l'école existe n'a pu nous égaliser autant au niveau qualité que sécurité.
-Je dois avouer que votre discours était très enrichissant, mais je souhaite vous voir à l'acte avant de prendre ma décision. Faites-moi donc visiter la classe que vous auriez attribué à mon enfant. Allez, viens ***.
-Suivez-moi madame, mais faites silence, nos employés déteste être dérangés pendant leurs cours. C'est part-là.
-Maman, je n'aime pas cet endroit C'est froid et gris. Et puis il pleut. Je voulais voir le soleil, moi.
-Tu sais pourquoi tu es là. Ne l'oublie pas.
-Madame, voulez-vous bien que votre fille nous fasse une démonstration? Nous y sommes.
Nous nous arrêtâmes devant une porte en chêne, lourde et massive. Ma fille alla se changer dans le vestiaire voisin à la salle de cours. Elle enfilera le justaucorps que je lui avait confectionné pour l'occasion. J'entrai dans ladite pièce, précédée pas ''Monsieur le directeur''. Elles étaient une dizaine, toutes âgées d'environ sept ans. Les jeunes de l'établissement. Celles qui interprèteront le balai de fin d'année, ''L'oiseau de feu ''. Des petites pimbêches, ces élèves. Je me fis bientôt interrompre par mon guide.
-Alors, qu'en pensez-vous? *** souhaiterai nous montrer une prestation particulière?
-Je jouerai moi-même.
J'engageai-par cœur- un morceau de ma composition dont mon mari avait composé les pas de danse.
Et elle dansa. Comme le cygne dans cette histoire dont j'ai oublié le nom. Tout le monde s'était tut. La magie enivrante qui régnait dans la pièce rendait l'air lourd. Enfin je crois. C'était juste une impression. Le morceau fini, personne ne bougea. Même moi. C'est seulement à ce moment là que je remarquai que l'une des élèves était différente. Blonde aux yeux bleus, son visage aux pommettes saillantes était le même. Mais plus jeune. Elle m'avait retrouvée. Et moi, je n'ai rien trouvé de mieux que de partir en courant, lassant tout le monde en plan.
Qui sommes nous ?
Vampyrs ou Vampires,
Nous sommes ce que vous voulez voir.
Certains nous imaginent laid et cruels,
Beau et sensuels,
Fort et secrets…
Un peu de tout :
Notre avantage est celui-ci.
Nous nous imposons dans vos esprits,
Et à vous de voir, à vos goûts.
Source : ???
Révélation: les noms humains de mes persos, les héros de mon blog: (pas ceux qu'il y a dans ma tête)
Elle: Mary
Son mari: Pierre
Sa soeur 1: Alice
Sa soeur 2 : Lucy
Gosses:
Son Benjamin:Tibault
Son ainée: Sarah
2em: Ben
5 et 6 jumeaux : Jean (mort) et Suzan
Dsl, je n'ai pas mis d'article hier...
Maman,
Hier, nous sommes allés avec papa voir les Glejïi’s du lac
acide. Ils sont magnifiques…On dirait des danseuses. Il
faudrait que tu viennes avec nous un jour. On a eu le droit à
de la viande ! C’est tellement rare, ici. Tu nous en ramèneras,
dis ? *** a réussi à casser sa belle assiette. Il était très triste.
Pourquoi n’es-tu jamais –là ?
Tu me manques.
Ta fille qui t’aimera quoi que tu fasses, ***
*****
Ils étaient cinq.
Je tuai le premier en lui sautant à pied joints sur les épaules.
J'enfonçai mon poignard dans le plexus du second.
Le troisième se vit subtiliser son arme que j'utilisai pour en éliminer un autre.
L'odeur du sang étant devenue plus forte, je n'eus aucun mal à tous les liquider.
Nous étions face-à-face.
-Quelque soit ta demande, je refuse d'avance. le devançai-je sèchement.
-Mais tu n'as pas le choix. Et *** est de la partie...
...
-Je vais la tuer ! J’étais tellement en colère que j’avais détruit la moitié des jouets de mon fils. Je devais me venger. Le venger. Elle n’avait pas le droit. Et le tuant, elle avait détruit une partie de mon être. Je n’existais plus. Finis mes sourires plein d’espoir. Je devais la détruire, la réduire à néant. Elle avait, en plus, trouvé cela amusant. Elle avait recommencé. Encore et encore. Son allégeance au seigneur noir était décontenançante. Elle menait ses troupes sans aucun répit. Une malade, je vous dis. Échappée du même asile que moi, en plus.
-Chérie, à table ! A contrecœur, je descendis les marches de l’escalier. Je rangerai après.
-Maman ! T’as fait quoi à mes jouets ? Je ne répondis pas. Pas envie. Aucunement. Je continuais à m’enfouir à l’intérieur de mon esprit. Je ne réagis pas quand mon époux m’embrassa sur le front.
-Ca va ? Tu as l’air absente tout d’un coup…
-…
-C’est à cause de lui ?
-…
-Maman, j’aime pas quand tu fais ça.
- Excuse-moi. Je ne devrais pas te mêler à mes affaires.
Ma voix était rauque d’avoir tant pleuré. Tristesse.
-Va chasser, cela te fera du bien, me lança ma benjamine, soucieuse du bien-être de sa mère.
-Je vous adore. Tous.
Et quand ils me répondirent, j’étais déjà loin.
Bonjour!!
-Je m'ennuie !
Et c'était vraiment le cas. Papa travaillait, *** tentait désespérément de faire
pousser des fleurs dans la cour de derrière, les chiens en avaient marre que je les
martyrise et j'avais lu au moins 36 mille fois tout les livres de la biblio. Le pire,
c'est qu'on annonçait plus de ''Mauvais morts'' pour aujourd'hui. Pas juste! Je
retournai donc embêter ''Madame des fleurs''.
-Dis, tu me trouves quelque chose à faire ?
-Bas les pattes ! Tu vas faire pourrir mes fleurs.
-Des fleurs, ça ? Tu plaisantes, j'espère... Il y a la marque de papa dessus !
-Encore raté. Tiens, j'ai une idée. Il ne reste pas à manger dans la cuisine ?
-Très drôle. J'adôôôre ton humour. Ha ha ha...
-Arrêtez donc de vous chamailler et venez vous battre pour quelqu'un de plus
intéressant.
-Papa ! Dis, t'as un jeu ?
Avec sa barbe fournie, ses habits gothique et sa tête d'enterrement, il avait plutôt
l'air d'un tueur. Mais c'était papa, et je l'adorais.
-Pour un bisou !
-Rabat-joie !
Je 'embrassai quand-même.
-Viens, je vais te présenter quelqu'un.
Je le suivis donc, en toute confiance.
Bonne lecture!
Ce matin-là, je me levai avec la certitude que quelque chose ne c’était pas passé
correctement. Dans le fond de l’air, une odeur âcre et putride. Je le ressentais,
ma vie allait prendre un nouveau tournant. Je devais aller voir l’oracle, et tout
de suite. A… Washington. Elle était là-bas. Je n’avertis personne, tant pis pour
leurs histoires de racisme à la noix, je devais m’informer. Et puis, j’apprécie
les États-Unis. Je subtilisai le vaisseau de *** pour rejoindre la terre. Zut !
Les moteurs avaient recommencé à geler. J’étais bonne pour plusieurs heures
d’attente. Ils avaient le temps de m’attraper. Amplement. J’entendais déjà
les « princesse, ce comportement n’est pas digne de votre rang. » Oh, non ! Ils
arrivent. Je dus faire fondre la glace moi-même, et je partis juste à temps. Le
trajet dura environ une heure pour trouver le soleil. Je plaçai ensuite le vaisseau
en orbite autour d’Uranus pour éviter des problèmes avec les ***. Pour finir
mon trajet je me téléportai directement à destination. 44, 45, 46, … 52 ! Plus
qu’une ruelle à traverser. Mais quelqu’un arriva derrière moi et lança :
- Alors poupée, on se promène seule ?
- Dégage face de navet ou je t’écrase la tronche avec mes pieds…
- On ne veut pas se laisser faire… ?
Il dégaina un couteau de son ceinturon. Quelle ne fut pas sa surprise quand il vit
que je lui pointais sous le menton un poignard trois fois plus long (et affûté, qui
plus est). Et toc, il attaqua quand même…
- Tu es à moi
- Crève !
Il ne me fallut que quelques secondes pour le mettre KO. Facile ! Etendue des
dégâts : une éraflure au talon. Pas grave, mais je ne pouvais plus courir. Zut ! Je
m’étais trompée de ruelle. J’allais devoir me téléporter. Mais j’avais la flemme.
Alors je marchais. Encore quelqu’un. On m’en voulait vraiment, ce jour là. Cette
personne devait être très belle ! Sa voix la trahissait.
- Tu as eu de la chance que j’aie eu achevé l’autre en premier…
La vache ! Elle était rapide ! En un instant, elle fut à mes côtés. Un feulement
rauque s’échappa de la commissure de ses lèvres et elle attaqua. Enfin… Elle se
contenta de me mordre au niveau des côtes. Elle reprit :
- A dans trois jours !
Et elle s’éclipsa. J’avais toujours pas pigé. Soudain, je fus prise de
tremblements. Je m’écroulai. C’était comme si un millier d’aiguilles me
transperçaient. Je m’étouffais avec mon propre air. Mon corps se déchirait en
mille morceaux. Tant pis pour les ***. J’appelai mon vaisseau. Je réussis à
me traîner dedans et à enclencher le pilote automatique : « retour à la maison.
Vitesse maximale ». Je continuais à souffrir en silence. Sans un cri. Sans un
bruit. Je ne mesurais plus le temps. La dernière phrase que j’entendis c’était :
- Appelez un docteur, vite !
Et tout devint noir.
Je sais, toutes les phrases sont à l'envers...
Mort, il était. Et suivi je ne l’avais point. Quand c’est arrivé, je me suis sentie
vide, soudain. Un sentiment qui ne prend forme que quand on l’a réellement
vécu. Personne ne pouvait ressentir ma douleur et je ne pouvais la partager.
Le monde était rêve. Le rêve était réalité. A mon poignet droit, une blessure.
Où l’aiguille pendant des nuits j’avais plantée. Une âme perdue. Dans mon
monde, j’avais la chance de l’innocence. Humaine. J’avais un avenir, des
certitudes mais des doutes aussi. Humaine. Un rêve. Là-bas, outre les goûts et
les couleurs, tous étaient vivants. Tous. Ceux qui avaient quitté ma route, que
rejoindre je ne pouvais. Et cette jeune fille, avec qui je partageais plus que de
la complicité. Cette humaine moi-même était devenue. Et son esprit j’avais
rejoint. Elle existait entourée de vie. Un mot inconnu pour moi. A mes douze
ans je l’avais perdue. Age qu’elle approchait seulement. Le temps devant elle,
elle avait. Chose perdue. Chose oubliée. A jamais. Pour elle, qui moi voulait
devenir, ses cinq sens ne lui servait plus. Trop faibles. Parfaits lui semblaient
les miens. Je ne lui insinuais pas le contraire. Mais la mort ayant côtoyée, je
n’en pouvais plus. Alors je patientais dans ce monde qui était le mien. Toutes
ces nuits où je ne devrais dormir, son monde je lui créais. Elle inventait le mien.
Chacune de son côté. Sans s’être jamais vue, nos esprits étaient plus étroitement
liés que personne avant nous. Je crois. Derrière moi, on rentre. Je leur parle.
Chose qu’encore je sais faire, heureusement. Je dois maintenant partir. Mais ce
soir, je me rendormirai avec la certitude d’avoir trouvé ma voie. L’humaine je
rejoindrai. Elle me découvrira un peu plus, et de même j’en ferai. En attendant,
j’écris. Et elle aussi.
Dans l'aube naissante,
Un crépuscule soudain:
L'apocalypse!
Corps flasque et inerte,
S'écoulant de son sang,
Ambandonnant toute lumière...
Souffrances terminés,
Envol infini,
Délivrance...
Étincelle infime,
Qui s'éteint à la moindre bourrasque,
Espoir...